Ayant entrainé plusieurs types d’athlètes, tant amateurs que professionnels, j’ai pu voir ce qui fait la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent. J’ai aussi pu remarquer les attitudes de ceux qui réussiront et celles de ceux qui doutent de leurs capacités physiques et mentales.
Durant mes sessions avec cette clientèle exceptionnelle, j’ai beaucoup appris sur les capacités physiques, mais aussi sur les personnalités derrières ces athlètes, soit les qualités mentales qui leurs permettaient de maintenir un niveau d’excellence aussi accru.
Plusieurs de ces athlètes m’ont appris de nombreuses leçons sur ce qui est à faire, mais surtout sur ce qui est à ne pas faire. Ils m’ont aussi appris les qualités essentielles à avoir dès le départ et les erreurs, souvent inévitable, que chacun devront franchir.
Voici quelques-uns de ces principes que les athlètes appliquent afin d’assurer leur réussite.
1. Ils ne s’inquiètent pas de leur diète.
La plupart vous diront; ‘’Je n’ai jamais réellement suivi de diète.’’
Ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux, bien au contraire! Ils ont découvert assez rapidement qu’ils avaient un certain contrôle sur leurs performances s’ils surveillaient le type de nutriments qu’ils ingéraient. Ils ont aussi compris qu’il ne s’agissait pas d’une simple diète provisoire, mais bien d’un mode de vie basé sur du long terme.
Vous seriez surpris de voir ce que certaines organisations professionnelles donnent à leurs joueurs comme collations après leurs entrainements.
Malheureusement, ces organisations se fient souvent aux photos et au poids corporel comme mesure de référence. En effet, si en 2009 l’équipe a gagné la coupe, cette année deviendra l’année de référence pour les futures statistiques. Si un joueur a performé de façon exceptionnelle à 215 lbs, ils voudront que ce joueur reste à ce même poids tant au début du camp d’entrainement que pour le restant de l’année. Heureusement, certain voudront découvrir d’autres modes de pensées et sortir de ce dogma arriéré.
2. Ils ne se préoccupent pas des médias sociaux
Ils ne perdent pas de temps avec leurs statuts sur facebook ou twitter. La plupart ne veulent même pas de page personnelle sur les médias sociaux. Ceux qui en possèdent une ont, la plupart du temps, un administrateur qui s’en occupe pour eux.
Le travail que ces athlètes d’élites ont mis afin de maitriser leurs jeux et obtenir tous ces fans est égal, sinon plus, au montant de l’effort qu’ils mettent afin de garder leurs jeux à ce niveau.
3. Ils créent leurs journées idéales.
Nous avons tous déjà entendu parler de certaine routine d’athlètes connus, qui tire souvent plus de la superstition, mais bien loin du trouble obsessionnel compulsif.
L’obsession est ce que les gens paresseux appellent le dévouement.
Ces athlètes ont des routines bien particulières. Ils se créent des routines, qui les mèneront à leur partie parfaite ou, encore, à la performance de leur vie. Ils savent quel genre de déjeuner leurs permettront de bien s’entrainer et d’être alerte tout au long de la journée, ce qui les aideront à progresser graduellement jusqu’à la compétition finale. Cela n’a rien à voir avec la superstition. Ils savent très bien que chaque jour, chaque entrainement, chaque repas bien fait est une étape de plus vers l’obtention de leurs objectifs.
C’est ce qui est le plus important à enseigner à tous et à chacun. La raison pour laquelle les gens échouent est qu’ils ne parviennent pas à reconnaître le fait que nous sommes le propre maître de nos journées.
4.Ils planifient
Professionnels ou amateurs, nul ne peux espérer se rendre à un niveau supérieur et y rester sans planifier son année complète. Pour le hockey, la saison de préparation (‘’off season’’) dure environ 3 mois et, de plus en plus, les joueurs s’entrainent même en saison, si le corps arrive à suivre. Quant au football, tout tourne autour des 16 parties de la saison, soit du mois d’octobre au mois de février (dépendant du niveau), avec un risque de blessures toujours plus accrus.
Chaque athlète professionnel a sa propre méthodologie car, avec les années, ils ont appris ce qui fonctionne le mieux pour eux. Pour les amateurs, l’histoire est différente, car ils apprennent au fur et à mesure. Ils prennent des notes et tentent de ne pas répéter les mêmes erreurs. Plus les années avancent, plus ils maitrisent leurs préparations en comprenant, entre autre, qu’il existe des phases de préparation, d’intensification, d’accumulation, de spécification et, aussi, des périodes de repos.
Les erreurs les plus communes que je vois fréquemment lors de la préparation des jeunes athlètes amateurs sont le travail de spécialisation qui arrive trop rapidement dans leur carrière et, surtout, le surentrainement. De façon générale, la faute va directement aux parents qui s’attribuent le titre de gérant/entraineur/nutritionniste avec le diplôme de ‘’l’université Google’’. C’est extrêmement malheureux de voir un jeune atteindre le sommet de sa préparation physique trop tôt et ne plus être en mesure de montrer son talent au moment venu, car il n’a plus l’énergie pour le faire.
C’est petit à petit que le raisin vert devient sucré.
5. L’entourage
Ils s’entourent de personnes qui partagent les mêmes visions et buts qu’eux. Ils savent se tenir loin de ceux qui n’ont aucune idée de ce qu’ils feront de leurs vies. La négativité est très contagieuse ainsi que la stupidité débilitante. Ils restent loin des discussions inutiles et des comportements absurdes.
Vous êtes à la moyenne des cinq personnes avec qui vous passez le plus de temps.
6. Quand la situation se corse…
J’ai été témoin plusieurs fois de grands moments, mais aussi de moments très difficiles. Malheureusement, le talent, à lui-même, ne suffit pas. Ils finissent toujours par l’apprendre à leur dépend.
J’ai entrainé et accompagné un combattant prêt d’un championnat, mais malheureusement, son attitude a rapidement prit le dessus et sa préparation n’est pas arrivé à terme due à son manque de sérieux. J’ai été beaucoup attristé de voir quelqu’un avec autant de potentiel croire qu’il pouvait réussir avec seulement son talent en main.
Les meilleures leçons sont celles qui nous brûlent profondément.
Micheal Jordan s’est fait renvoyer de son équipe de basketball.
Un ‘’expert’’ a dit que Vince Lombardi possédait qu’un minimum de connaissances du football et manquait de motivation.
Babe Ruth était bien connu pour ses 714 coups de circuits en carrière. Cependant, il a aussi eu le record des retraits sur buts, soit de 1330 en tout. ‘’Chaque retrait m’approche de mon prochain coup de circuit. ‘’
7. Ils croient en eux, leurs habilités, et leurs instincts.
Au début de sa carrière, mon client et ami, Martin Brodeur eu une décision très importante à prendre, soit le choix de devenir un attaquant ou un encore un gardien de but. Nous savons tous ce qu’a été son choix.
La leçon la plus importante dans toutes mes années à étudier différentes écoles de pensées en lien avec l’entrainement spécifiques est celle ci; Autant que possible, choisissez-vous un sport qui est fait pour vos habilités et vos aptitudes. Bien entendu, il est plus facile de le dire que de l’appliquer. Un bon nombre d’écoles élites européennes ont compris ce principe simple et complexe à la fois.
Dès leur jeune âge, les futurs athlètes sont évalués et dirigés vers un sport où ils pourront exploiter leurs aptitudes dominantes.
Bref, ces habitudes sont celles que je rencontre généralement lorsque je travail avec des athlètes de tout niveau. J’espère que vous avez apprécié votre lecture et j’attends avec impatience vos commentaires.
A+
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